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Réunion d’urgence du Groupe de La Haye à Bogotá (15–16 juillet 2025)Vers une mobilisation internationale contre l'impunité israélienne à Gaza

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    omsac actualités
  • il y a 19 heures
  • 3 min de lecture

La réunion d’urgence du Groupe de La Haye, tenue les 15 et 16 juillet 2025 à Bogotá, a marqué une étape décisive dans la construction d’un front juridique et diplomatique mondial contre les crimes perpétrés à Gaza et dans les territoires palestiniens occupés. Bien que le communiqué final ne soit pas encore publié, les informations préliminaires confirment la volonté des États présents de passer de l’indignation à l’action.


Des objectifs clairs : briser l’impunité et faire appliquer le droit

Convoquée à l’initiative de la Colombie et de l’Afrique du Sud, cette réunion a réuni plus de 30 pays décidés à faire respecter le droit international humanitaire et à s’opposer fermement aux crimes de guerre, au génocide et à l’apartheid.

Les principaux objectifs annoncés incluent :

  • L’application stricte de l’avis consultatif de la Cour internationale de Justice (CIJ) de juillet 2024, qui déclare l’occupation israélienne illégale ;

  • La coordination de mécanismes juridiques et diplomatiques entre États pour assurer l’application effective des normes internationales dans les territoires occupés ;

  • L’engagement à poursuivre les responsables israéliens visés par des mandats d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI).


Mesures concrètes en discussion

Parmi les mesures urgentes étudiées :

  • L’interdiction d’exportation d’armes à Israël, lorsque leur utilisation contre des civils est avérée ou prévisible ;

  • Le blocage de navires transportant du carburant militaire ou des équipements à destination d’Israël ;

  • Le soutien actif à la justice internationale, y compris par des sanctions ciblées contre les dirigeants israéliens impliqués.


Un tournant politique majeur… mais encore insuffisant

La Rapporteure spéciale de l’ONU, Francesca Albanese, a salué cette réunion comme « le développement politique le plus significatif des vingt derniers mois » en faveur de la Palestine.Mais au-delà des États, cette mobilisation ne peut être complète sans un acteur essentiel : la société civile organisée.


Le rôle stratégique des ONG : de la périphérie au centre

Il est temps que certains États mettent fin à la politique de l’ignorance et de marginalisation des ONG spécialisées, engagées et expérimentées, qui œuvrent depuis des années sur le terrain juridique, diplomatique et humain.

Ces organisations — et l’OMSAC en première ligne — ne doivent plus être considérées comme des partenaires occasionnels, mais comme des piliers permanents dans la défense du droit international.Elles disposent d’un savoir-faire stratégique, d’un réseau transnational, et surtout d’une arme fatale contre les États voyous et les criminels de guerre : la vérité documentée, l’action juridique ciblée et la pression internationale systématique.


L’engagement permanent de l’OMSAC

L’OMSAC, avec ses partenaires internationaux, continue de mener des campagnes de pression à l’échelle mondiale pour que :

  • les décisions des juridictions internationales (CIJ, CPI) soient appliquées à la lettre ;

  • les criminels de guerre et de génocide soient arrêtés, jugés et condamnés, quelle que soit leur nationalité ou leur fonction ;

  • le droit ne reste pas un discours, mais devienne un outil de justice réelle pour les victimes.


Et maintenant ?

Un communiqué officiel détaillant les résolutions issues de la réunion de Bogotá est attendu dans les prochains jours.L’OMSAC appelle à ce qu’il intègre formellement la voix et l'expertise des ONG indépendantes, et annonce qu’elle présentera prochainement une proposition de cadre de participation permanente de la société civile spécialisée au sein du Groupe de La Haye.


Pour la Palestine, pour le droit, pour l’humanité

La cause palestinienne n’a pas besoin de compassion intermittente, mais d’engagement constant, d’actions coordonnées, et d’une alliance durable entre États responsables et ONG crédibles.


La justice doit triompher. Et la vérité, soutenue par les faits et le droit, est la meilleure arme contre l’impunité.


Antonella JARAMILLO

Département presse & médias

OMSAC Zone Amérique Latine


 
 
 

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