Acerca de

Cyber-sécurité & Technologies Stratégiques
Présentation
Le Département Cyber-sécurité & Technologies Stratégiques de l’OMSAC agit pour protéger les infrastructures critiques, sécuriser les données sensibles et anticiper les menaces liées aux technologies numériques. Dans un monde interconnecté, la cybersécurité est devenue un pilier essentiel de la lutte contre la criminalité internationale.
Missions principales
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Protection des systèmes et données : défendre les institutions, entreprises et ONG contre les cyberattaques et les intrusions.
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Surveillance des menaces : identifier, analyser et prévenir les risques émergents liés aux technologies numériques.
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Sécurité des infrastructures critiques : garantir la résilience des réseaux essentiels (énergie, finance, transport, communication).
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Innovation technologique : promouvoir l’utilisation responsable et sécurisée des nouvelles technologies.
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Partenariats internationaux : collaborer avec les gouvernements, organisations internationales et acteurs privés pour renforcer la cybersécurité mondiale.
Domaines stratégiques
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Cyber-sécurité opérationnelle – Protection en temps réel contre les cyberattaques.
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Technologies stratégiques – Anticipation des risques liés à l’intelligence artificielle, la blockchain, ou les systèmes autonomes.
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Veille et analyse numérique – Détection proactive des menaces et analyse des cybercrimes transnationaux.
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Formation et sensibilisation – Développement des compétences numériques pour experts, étudiants et institutions partenaires.
Opportunités pour experts, stagiaires et étudiants
Le département accueille :
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Experts confirmés : participation à des missions internationales de cybersécurité et de protection des technologies sensibles.
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Stagiaires et étudiants : immersion pratique dans l’analyse des risques numériques et la recherche appliquée, en partenariat avec universités et écoles.
📩 Candidatures : envoyez lettre de motivation + CV à cyber@omsac.org

Le football sert au blanchiment d'argent
Le football est utilisé comme un moyen de blanchir de l'argent sale, selon un rapport du Financial Action Task Force (FATF), une agence qui trace l'argent du banditisme. Le football serait la cible de criminels qui achètent des clubs, transfèrent des joueurs et effectuent des paris sur les match
Les moyens de lutter contre le blanchiment d'argent
Le Groupe d'action financière (Gafi) et le Code pénal de chaque pays définissent les actions à l'origine de l'argent sale ou finance noire et des infractions financières. Le Gafi a été créé à l'initiative du G7 en 1989 pour apporter une solution internationale au problème du blanchiment d'argent.
L'organisme collabore avec des instances et des organisations internationales comme le FMI, Interpol, la Banque centrale européenne ou l'OCDE pour lutter contre cette criminalité financière. En France, le ministère de l'Economie et des Finances a mis en place en 1990, le dispositif de Traitement du renseignement et action contre les circuits financiers clandestins (Tracfin) qui oblige les professionnels concernés par les mouvements de capitaux (établissements financiers, banques, etc.) à déclarer les comportements suspects repérés parmi leur clientèle.
Pour prévenir le blanchiment d'argent, le législateur français a mis en place des plafonds de paiement en espèces (1 000 euros pour les paiements à des professionnels, 1 500 euros pour un salaire, 10 000 euros pour un achat immobilier mais aussi des obligations de déclaration de transfert d'espèces aux autorités douanières au-delà de 10 000 euros.
Quant aux transferts de sommes d'argent de plus de 50 000 euros en provenance ou à destination d'un Etat de l'Union européenne, d'autres pièces sont à fournir pour justifier de la provenance des fonds. Ces justificatifs peuvent impliquer un contrat de vente, un justificatif de gains de jeux, un document de la banque attestant de la réalisation d'opérations de caisse, etc.
La condamnation pour blanchiment d'argent par le tribunal peut entraîner jusqu'à 375 000 euros d'amende et 5 ans d'emprisonnement. Ces mesures peuvent être doublées dans le cas d'un blanchiment d'argent aggravé. Des organismes similaires existent aux Etats-Unis (OFAC), à Monaco (Siccfin), en Suisse (CDB), etc, car la lutte contre le blanchiment d'argent est une lutte collective. L'argent sale est notamment issu du trafic de stupéfiants, de la contrebande, d'extorsion de fonds, de corruption, de vols, d'escroqueries, de ventes d'armes ou encore de fraude fiscale.
Les impacts du blanchiment d'argent sur l'économie
Le blanchiment d'argent contribue au développement de la corruption et met en péril l'intégrité des institutions et des systèmes financiers au sein des pays. Les progrès techniques réalisés dans le domaine du commerce électronique, la mondialisation des marchés financiers et les nouveaux produits financiers favorisent le recyclage des produits des activités criminelles et la dissimulation du parcours de l'argent provenant de ces activités.
JDN