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Piraterie d’État en Méditerranée : l’armée de Netanyahu intercepte illégalement le navire humanitaire Handala

  • Photo du rédacteur: omsac actualités
    omsac actualités
  • 27 juil.
  • 3 min de lecture
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Le 26 juillet 2025, la marine israélienne a commis un acte de piraterie criminelle en pleine mer en arraisonnant le navire humanitaire Handala, affrété par le mouvement Flottille pour la liberté. Ce bateau, chargé d’aide médicale et alimentaire, avait pour seule mission d’apporter un peu d’humanité à la population gazaouie soumise depuis des mois à un blocus inhumain, à la famine, à la destruction et à l’indifférence internationale.


Ce chalutier norvégien, transformé en navire d’espoir, transportait 19 militants pacifiques de différentes nationalités, parmi lesquels deux parlementaires françaises, Gabrielle Cathala et Emma Fourreau, ainsi que deux journalistes.


Leur engagement humanitaire a été brutalement interrompu par une intervention militaire illégale et disproportionnée, perpétrée à plus de 100 kilomètres des côtes de Gaza, dans les eaux internationales, ce qui constitue une violation manifeste du droit maritime international et une atteinte grave à la souveraineté des États et à la liberté de navigation.


Une opération militaire illégale et moralement indéfendable

Malgré les déclarations cyniques du gouvernement israélien sur le respect des "normes de sécurité maritime", la réalité est simple : un État a déployé sa flotte de guerre pour intercepter, menotter et détourner un navire civil, non armé, rempli de matériel médical, de denrées alimentaires, de vêtements pour enfants et de médicaments. Les images poignantes montrant les passagers les mains levées, chantant Bella Ciao, ont été rapidement coupées, comme pour faire taire les témoins d’un crime en direct.

L’argument israélien affirmant que ces opérations empêchent des "tentatives non autorisées de briser le blocus" ne tient plus face à l’horreur de la situation humanitaire à Gaza, où l’accès aux soins, à l’eau, à la nourriture et à la sécurité est inexistant. Le véritable crime, c’est le blocus lui-même. Le véritable danger, c’est le silence complice.


Un précédent dangereux et une répétition scandaleuse

Ce n’est pas la première fois. L’arraisonnement du Handala intervient six semaines après celui du Madleen, un autre navire humanitaire intercepté par l’armée israélienne avec à son bord des figures internationales comme Greta Thunberg et Rima Hassan. À chaque fois, la méthode est la même : intervention musclée, enlèvement arbitraire en pleine mer, puis expulsion des militants sans procédure légale.


Il ne s’agit pas seulement d’un abus de force. C’est une stratégie de terreur destinée à criminaliser la solidarité internationale, à faire taire les voix libres, à effrayer les ONG, à isoler Gaza du monde entier.


Un kidnapping politique en mer

L’OMSAC dénonce fermement ce kidnapping collectif déguisé en opération militaire. Nous rappelons que l’arraisonnement d’un navire civil en dehors des eaux territoriales d’un État constitue une violation du droit international coutumier, de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer (UNCLOS), ainsi que des principes fondamentaux des droits de l’homme.


En ciblant des parlementaires européennes, des journalistes, des activistes de paix, l’État israélien envoie un message clair : il se place au-dessus des lois, au-dessus de la justice, au-dessus de l’humanité.


La communauté internationale doit réagir immédiatement

Nous appelons :

  • Les Nations Unies à convoquer d’urgence une réunion du Conseil de sécurité pour enquêter sur cette opération de piraterie d’État.

  • L’Union européenne à exiger la libération immédiate des personnes détenues et à suspendre tout partenariat avec Israël tant que ce dernier bafouera le droit international.

  • Les autorités françaises à protéger leurs ressortissantes et à demander des comptes pour cette atteinte directe à la souveraineté nationale.

  • Les ONG et la société civile mondiale à redoubler d’efforts pour briser le silence et soutenir les initiatives humanitaires à destination de Gaza.

Il ne peut y avoir de neutralité face au crime. Empêcher des vivres et des médicaments d’atteindre une population assiégée, c’est prolonger son agonie. Le blocus de Gaza est un crime. Son maintien par la force est un acte de guerre. Son soutien tacite par les États du monde est une honte.

"Empêcher l’aide, c’est prolonger le crime, Quand l’humanitaire est pris pour cible, l’humanité recule"


Département presse & médias de l'OMSAC


 
 
 

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