L’OMSAC condamne avec force le bombardement criminel de l’église catholique de Gaza par les forces israéliennes

L’Organisation mondiale de sécurité anti-corruption et criminalité (OMSAC) exprime sa condamnation absolue du bombardement criminel perpétré le 17 juillet 2025 par l’armée israélienne contre l’église catholique de la Sainte-Famille à Gaza, refuge de centaines de civils, dont des chrétiens palestiniens et des familles musulmanes déplacées.

Ce tir direct de char, reconnu par les autorités israéliennes comme une « erreur », a entraîné la mort de trois civils innocents – Saad Salameh (60 ans), Foumia Ayyad (84 ans) et Najwa Abu Daoud (73 ans) – et a blessé neuf autres personnes, parmi lesquelles le curé de la paroisse, le père Gabriel Romanelli.

Cet acte inqualifiable constitue une violation flagrante du droit international humanitaire, des Conventions de Genève et des principes fondamentaux de la protection des lieux de culte et des civils en temps de guerre.

Une politique de la terre brûlée assumée

L’OMSAC tient le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou personnellement responsable de cette attaque, qui s’inscrit dans une stratégie militaire systématique de terre brûlée menée depuis octobre 2023 contre la population de Gaza.

Le ciblage d’un lieu sacré chrétien, transformé en refuge humanitaire interconfessionnel, marque une escalade gravissime dans l’indifférenciation entre objectifs militaires et civils. Il s’agit d’un crime de guerre manifeste, et aucun discours de justification tactique ne saurait en masquer la nature criminelle.

Un silence complice de la communauté internationale

L’OMSAC déplore le silence honteux de certaines chancelleries occidentales, pourtant promptes à s’exprimer lorsqu’il s’agit d’autres zones de conflit. Cette hypocrisie nourrit l’impunité et légitime les pires excès de puissance.

L’attaque de l’église de la Sainte-Famille est bien plus qu’une « bavure » : c’est une attaque ciblée contre les symboles de la coexistence, de la foi et de l’humanité dans un territoire martyrisé. C’est une tentative de faire taire l’espoir, d’éteindre les dernières lumières de paix.

Appel à une enquête internationale

Face à cette nouvelle atrocité, l’OMSAC appelle à l’ouverture immédiate d’une enquête indépendante et internationale, sous l’égide des Nations unies et de la Cour pénale internationale, afin d’établir les responsabilités politiques, militaires et individuelles.

L’OMSAC appelle également les États membres du Conseil de sécurité, les institutions religieuses ainsi que les organisations internationales de défense des droits humains à sortir de leur inertie et à condamner sans ambiguïté les crimes commis contre les civils à Gaza, indépendamment de leur appartenance religieuse. L’analyse de nos experts démontre que ces attaques aveugles s’inscrivent dans une stratégie israélienne extrêmement préoccupante, visant à vider Gaza de ses habitants afin d’imposer une mainmise totale sur cette ville martyre. Cette conclusion rejoint les alertes que nous avons déjà formulées dans nos précédents rapports.

L’OMSAC réaffirme son engagement total pour la défense des peuples opprimés, la protection des civils en zone de guerre, et l’exigence de justice internationale face aux crimes de guerre et aux politiques de nettoyage ethnique.

Plus jamais la foi, plus jamais l’humanité, ne doivent être prises pour cibles.

Département presse & médias de l'OMSAC