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Grandes Tensions diplomatiques sur la ligne Allemagne-Turquie


La campagne électorale en Turquie, avant le deuxième tour dimanche 28 mai, donne lieu à des tensions diplomatiques entre l'Allemagne et la Turquie. Ankara a dénoncé les perquisitions effectuées aux domiciles de journalistes turcs en Allemagne et convoqué l'ambassadeur allemand. Lundi 21 mai, c'était son homologue turc à Berlin qui était cité, l'Allemagne n'ayant pas apprécié les vives critiques d'Ankara évoquant une atteinte à la liberté de la presse.


« Une razzia de la police organisée par l’Allemagne qui protège les terroristes » : le quotidien turc Sabah, aux mains d’un proche du président Recep Tayyip Erdogan, n’a pas fait dans la dentelle, il y a quelques jours, après des perquisitions aux domiciles de deux collaborateurs du journal près de Francfort. La justice allemande leur reprochait d’avoir publié en Une, l’an dernier, l’adresse d’un opposant turc installé en Allemagne et dont le canal YouTube est très suivi.


Ankara reproche à l’homme sous protection judiciaire de soutenir le prédicateur Fethullah Gülen, accusé par la Turquie d’avoir fomenté la tentative de coup d’État manqué de l'été 2016.


La nervosité liée à la campagne électorale et la présence de 1,5 million d’électeurs turcs en Allemagne expliquent que les perquisitions aient eu des conséquences diplomatiques. Ankara avait convoqué la semaine dernière l’ambassadeur allemand pour dénoncer « une intimidation de la presse turque ». Lundi 21 mai, c’est le représentant de la Turquie en Allemagne qui a dû se rendre au ministère des Affaires étrangères, à Berlin, qui a rejeté les accusations d’Ankara.



Pascal Thibaut




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