Face à l’arbitraire de Trump : l’OMSAC apporte son soutien total à Francesca Albanese et Karim Khan, et appelle à une mobilisation mondiale
- omsac actualités

- 11 juil.
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Dernière mise à jour : 14 juil.

Le 9 juillet 2025, l’administration Trump a annoncé des sanctions politiques et unilatérales contre Mme Francesca Albanese, Rapporteure spéciale des Nations unies sur la situation des droits humains dans les territoires palestiniens occupés. Cette décision inacceptable intervient après une série d’attaques ciblées contre la justice internationale, et notamment contre M. Karim A. A. Khan, Procureur de la Cour pénale internationale (CPI), lui aussi placé sous sanctions pour avoir osé enquêter sur de possibles crimes de guerre commis en Palestine et en Afghanistan.
L’Organisation Mondiale de Sécurité Anti Corruption & Criminalité - OMSAC exprime son soutien total et inconditionnel à ces deux hauts responsables indépendants, et condamne avec la plus grande fermeté les dérives autoritaires de Donald Trump, qui menacent de détruire les piliers du droit international et de la coopération entre les peuples.
Nouvelle escalade : chantage et menaces contre la Cour pénale internationale
Le 8 juillet à New York, lors d’une réunion officielle des 125 États membres de la CPI, le représentant du Département d’État américain, Reed Rubinstein, a prononcé un ultimatum direct et sans ambiguïté :
« Nous attendons que toutes les actions de la CPI contre les États-Unis et notre allié Israël – c’est-à-dire toutes les enquêtes et tous les mandats d’arrêt – soient abandonnées. »
Faute de quoi, a-t-il ajouté, « toutes les options restent sur la table ». En clair : pressions diplomatiques, sanctions économiques, intimidations et représailles juridiques contre la CPI et ses représentants.
Déjà, cinq magistrats de la Cour ont été placés sous sanctions, et Francesca Albanese vient de rejoindre cette liste noire — uniquement pour avoir dénoncé les violations du droit international commises dans les territoires palestiniens occupés.
Une attaque directe contre l’indépendance du droit international
Sanctionner un expert des Nations unies ou un procureur de la CPI, c’est bafouer les principes fondateurs de la justice internationale. C’est criminaliser le devoir d’enquête, de vérité et de réparation. Et c’est surtout imposer un modèle dans lequel les puissants échappent à toute responsabilité, tandis que les victimes restent sans voix.
Ce comportement ne relève plus de la diplomatie, mais d’un autoritarisme juridique brutal, où la loi du plus fort se substitue au droit des peuples. L'OMSAC considère ces actes comme une menace directe contre la paix mondiale, la stabilité des sociétés civiles, et la protection des droits fondamentaux.
Appel aux États souverains et à la communauté internationale
L’OMSAC appelle tous les États membres de l’ONU, les membres de la Cour pénale internationale et les acteurs régionaux à :
Condamner publiquement les sanctions décidées par l’administration Trump contre Francesca Albanese, Karim Khan et les autres magistrats visés ;
Refuser toute forme de pression ou d’ingérence dans le travail de la CPI et des mécanismes internationaux de justice ;
Renforcer leur soutien politique, diplomatique et logistique à la Cour pénale internationale ;
Faire obstacle à toute tentative de subordination du droit international aux intérêts géopolitiques des puissances.
Le rôle stratégique de la société civile mondiale
Dans ce contexte dangereux, l’OMSAC tient à rappeler à tous les peuples du monde et à leurs gouvernements le rôle fondamental que joue la société civile à travers ses ONG, ses réseaux, ses lanceurs d’alerte et ses journalistes engagés.
Ces forces citoyennes sont devenues une arme morale et diplomatique essentielle pour faire face aux menaces qui pèsent sur la justice internationale. Elles peuvent mobiliser, documenter, alerter, sensibiliser et faire pression là où les États hésitent ou se taisent.
L’OMSAC salue tout particulièrement la société civile américaine et ses grandes ONG, historiquement connues pour leur engagement contre l’injustice, les discriminations, la corruption et les excès de pouvoir, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur des États-Unis. Leur travail acharné a souvent permis de sauver l’image d’une grande nation fondée sur le droit, la liberté et l’équité.
Nous appelons ces acteurs essentiels — juristes, médias libres, défenseurs des droits humains, universitaires — à se mobiliser massivement contre les menaces injustifiées que fait peser leur propre président sur la Cour pénale internationale et ses représentants. Le monde a besoin de leur voix, de leur intégrité et de leur solidarité, aujourd’hui plus que jamais.
L’heure est venue d’activer une diplomatie populaire internationale, unie, forte, crédible, pour protéger les institutions comme la CPI, défendre l’État de droit, et empêcher les dérives autoritaires de certains dirigeants de plonger le monde dans la violence et l’impunité.
Un message au peuple américain et aux peuples libres
L’OMSAC tient à distinguer le peuple américain des actes de son président. Nous savons que des millions d’Américains se battent pour la paix, les droits humains et la justice internationale, parfois au péril de leur sécurité.
Mais les politiques menées aujourd’hui par Donald Trump ne font que nourrir la haine, la défiance et les tensions mondiales. Elles fragilisent non seulement l’image des États-Unis, mais surtout les équilibres fragiles entre les peuples, déjà menacés par les guerres, les inégalités et les dérèglements climatiques.
Le monde doit se réveiller
L’Histoire l’a prouvé : le silence face aux abus de pouvoir est complice du chaos. Aujourd’hui, si nous n’agissons pas, c’est la justice internationale elle-même qui est en danger.
L’OMSAC appelle donc à une mobilisation mondiale immédiate :
Pour soutenir Francesca Albanese, Karim Khan et tous les magistrats de la CPI visés par les représailles politiques,
Pour défendre l’indépendance des institutions onusiennes et juridiques internationales,
Pour faire face, ensemble, à ce grand danger mondial qu’est l’arbitraire des puissants contre la souveraineté du droit.
Silence = Complicité : l’OMSAC met en garde les États inactifs
Face à la gravité des actes commis par l’administration Trump contre la justice internationale, aucun État ne peut rester neutre ou silencieux. L’inaction ou le déni équivaut à une forme de complicité passive qui affaiblit l’ordre juridique mondial et encourage l’impunité.
L’OMSAC tient à prévenir clairement : tout gouvernement qui feindra d’ignorer ces dérives ou choisira de garder le silence face à ces agressions contre la CPI sera considéré comme complice de cette tentative de sabotage du droit international.
Ces États seront, à ce titre, placés sous surveillance permanente par nos départements d’investigation et d’intégrité, ainsi que par l’ensemble des ONG nationales et internationales partenaires de nos actions. Ils pourront faire l’objet de mesures de dénonciation publique et de mobilisation ciblée. Car protéger la justice internationale est un devoir universel — et nul ne pourra dire qu’il ne savait. « Ensemble, pour un monde fondé sur la justice et la dignité. »
Appel international de l’OMSAC Pour l’attribution du Prix Nobel de la Paix à Mme Francesca Albanese

L’Organisation Mondiale de Sécurité Anti-Corruption et Criminalité (OMSAC) appelle solennellement la société civile mondiale, les États membres de l’ONU, les organisations non gouvernementales nationales, régionales et internationales, ainsi que les médias libres et engagés, à soutenir sa proposition d’attribution du Prix Nobel de la Paix à Mme Francesca Albanese, Rapporteuse spéciale des Nations Unies sur la situation des droits humains dans les territoires palestiniens occupés.
Dans un monde déchiré par les guerres, les injustices prolongées et l’impunité, Mme Francesca Albanese incarne avec force, intégrité et humanité la voix des opprimés, le respect du droit international et l’espoir d’une paix fondée sur la justice.
Par son travail rigoureux, son engagement inlassable pour la vérité, et son courage face aux pressions politiques, elle honore les principes mêmes que le Prix Nobel de la Paix est censé consacrer :➡️ La défense des droits humains➡️ La protection des populations civiles➡️ La recherche d’une paix juste et durable.
En soutenant cette candidature, nous affirmons que :
Il ne peut y avoir de paix sans justice.🕊 Il ne peut y avoir de justice sans vérité.🕊Il ne peut y avoir d’avenir sans mémoire.
L’OMSAC appelle :
Les institutions étatiques et parlementaires,
Les ONG de défense des droits humains,
Les journalistes, juristes, chercheurs, artistes et leaders d’opinion,
Les citoyens de conscience, à travers tous les continents,
à soutenir officiellement cette proposition et à la porter haut dans les instances internationales.
🔹 Pour exprimer votre soutien :
Envoyez un message à : contact@omsac.org Indiquez votre nom, fonction, organisation ou pays Diffusez largement cet appel autour de vous
“Soutenir Francesca Albanese, c’est défendre une paix fondée sur la vérité, le droit et la dignité humaine.”
OMSAC – Intégrité. Justice. Humanité.
Département presse & médias de l'OMSAC




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