Évaluation Internationale des Efforts Présidentiels et Institutionnels dans la Lutte Contre la Corruption
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La lutte contre la corruption demeure en 2024-2025 un enjeu majeur pour la stabilité des nations, la confiance citoyenne et l’équilibre socio-économique mondial. Dans le cadre de sa mission d’analyse globale de l’intégrité publique, l’OMSAC, à travers son Département Intégrité & Investigations, a mené durant deux années une observation minutieuse, transversale et indépendante des politiques publiques anticorruption mises en œuvre par différents chefs d’État et les institutions nationales chargées de cette mission.
Ce rapport ne vise ni à valoriser un pays au détriment d’un autre, ni à attribuer une quelconque préférence politique. Il repose exclusivement sur :
l’analyse de documents publics,
l’étude des réformes législatives et institutionnelles,
l’évaluation des mécanismes de contrôle,
les indicateurs internationaux,
ainsi que la validation croisée par des experts indépendants issus de plusieurs ONG spécialisées en gouvernance, transparence et droit international, lors d’une réunion tenue aujourd’hui à Genève.
Il est important de souligner qu’aucun expert appartenant aux pays cités dans ce rapport n’a participé à la prise de décision ni à la validation finale, garantissant ainsi l’objectivité, la neutralité et l’indépendance totale de cette analyse. »
António Guterres, Secrétaire général de l’ONU, un défenseur déterminé de la gouvernance éthique
La lutte contre la corruption s’inscrit aujourd’hui au cœur des priorités portées par le Secrétaire général des Nations Unies, dont l’action déterminée a contribué à replacer l’intégrité, la transparence et la gouvernance responsable au centre de l’agenda international. Sous son impulsion, l’ONU n’a cessé de rappeler que la corruption n’est pas seulement une entrave au développement, mais également une menace directe contre la paix, la stabilité institutionnelle et la confiance des citoyens envers l’État.
Conscient que les gouvernements ne peuvent relever seuls ces défis, le Secrétaire général souligne régulièrement le rôle crucial joué par les organisations non gouvernementales spécialisées dans la lutte contre la corruption et la criminalité. Leur expertise, leurs capacités d’alerte et leur proximité avec les réalités du terrain en font des partenaires incontournables. Il appelle à une coopération authentique et structurée entre les États, les institutions internationales et ces acteurs de la société civile, afin de renforcer l’efficacité des stratégies anticorruption et de favoriser une mobilisation collective durable.
Le Secrétaire général a encouragé les États membres à renforcer leurs cadres législatifs, à moderniser leurs institutions de contrôle et à promouvoir l’obligation de rendre compte à tous les niveaux de la vie publique. Le présent rapport s'inscrit dans cette dynamique, en rendant hommage à son engagement constant et en contribuant, à travers une analyse rigoureuse, à l’effort global pour bâtir des sociétés plus justes, plus résilientes et plus transparentes.
I. Afrique : Dirigeants et Institutions ayant Placé la lutte Anti-corruption au Cœur de leur Gouvernance :
Algérie – Le Président
Abdelmadjid Tebboune

Depuis son arrivée à la Présidence, Abdelmadjid Tebboune a placé la lutte contre la corruption, la moralisation de la vie publique et la restauration de la confiance citoyenne au cœur de son programme politique. Cette orientation, annoncée dès les premières semaines de son mandat, s’est traduite par une série d’actions destinées à reconstruire la relation entre l'État et les citoyens, à assainir la gestion des affaires publiques et à rompre avec les pratiques qui avaient fragilisé les institutions nationales. L’État algérien a engagé un processus de réformes institutionnelles majeures visant à rendre l'administration plus transparente, plus contrôlée et plus responsable. Ces réformes incluent la consolidation des mécanismes de contrôle interne et externe, la révision des cadres juridiques relatifs à la prévention de la corruption, ainsi que la modernisation progressive des systèmes de gestion publique grâce à la numérisation, à la traçabilité des procédures et à la réduction des zones d’opacité administrative.
L’action présidentielle se caractérise également par une volonté affirmée de renforcer l’indépendance des organes de contrôle, d’améliorer la gouvernance financière de l'État et d’instaurer une culture institutionnelle où la reddition des comptes et la transparence deviennent des principes structurants. Ces efforts reflètent un engagement politique visant à consolider les fondations de l'État de droit et à garantir que la lutte contre la corruption demeure un pilier durable de la gouvernance nationale.
Parmi les évolutions notables figure la montée en puissance de la Haute Autorité de la Transparence, de la Prévention et de la Lutte contre la Corruption, institution clé du dispositif national. Dans le cadre des analyses menées dans cette région, nos experts ont identifié une dynamique institutionnelle exceptionnelle portée par la présidente de cette Haute Autorité, le Professeur Salima Mesrati.
Son action se distingue par :
une approche méthodique et structurée de la prévention,
une exigence élevée en matière d’intégrité administrative,
une vision modernisatrice tournée vers l’efficacité des contrôles,
et une détermination rare à renforcer la culture de transparence dans les secteurs sensibles.
Son leadership contribue visiblement à renforcer la crédibilité de l’institution et à impulser un climat de vigilance accrue dans l’administration publique algérienne. Cette dynamique, conjuguée aux orientations politiques du pays, témoigne d’une volonté affirmée de consolider l’État de droit à travers un système anticorruption en profonde transformation.
Égypte – Le Président
Abdel Fattah Al-Sissi

L’Égypte poursuit depuis 2014 une trajectoire stratégique particulièrement structurée en matière de lutte contre la corruption, portée au plus haut niveau de l’État par le président Abdel Fattah Al-Sissi. Le pays s’appuie sur la Stratégie Nationale de Lutte contre la Corruption (SNLCC), dont la troisième phase (2023-2030) constitue l’initiative la plus ambitieuse jamais engagée dans ce domaine. Conduite par l’Autorité du Contrôle Administratif (ACA), représentant l’Égypte au sein de la Convention des Nations Unies contre la Corruption, cette stratégie s’inscrit dans la continuité de la Vision Égypte 2030, articulant réforme institutionnelle, modernisation de l’État et développement durable. Cette phase 2023-2030 repose sur cinq objectifs stratégiques majeurs :
Renforcement de l’efficacité administrative : La stratégie vise la création d’un appareil administratif moderne, rapide et efficace, à travers la numérisation généralisée des services publics, la réduction des interactions directes avec les agents et la diffusion d’un code de bonne conduite de la fonction publique.
Consolidation du cadre législatif et judiciaire : L’Égypte a entrepris une révision profonde des lois pénales relatives à la corruption, incluant désormais les infractions impliquant des agents publics étrangers ou des responsables d’organisations internationales. L’amélioration des dispositifs de recouvrement des avoirs illicites, soutenue par une commission nationale dédiée, renforce également la capacité d’action judiciaire.
Renforcement des capacités institutionnelles : Le gouvernement met l’accent sur le développement des compétences et de l’indépendance des organes de contrôle, dont l’ACA et les autorités judiciaires. Des efforts importants sont consacrés à la montée en capacité technique, à la coordination interinstitutionnelle et à la professionnalisation des acteurs de terrain.
Mobilisation sociétale et culture de l’intégrité : La stratégie place la participation citoyenne au cœur de son approche. Des programmes éducatifs, élaborés en partenariat avec les ministères de la Jeunesse et de l’Enseignement supérieur, visent à sensibiliser les jeunes générations aux principes de transparence, d’intégrité et de responsabilité.
Ouverture et coopération internationales : L’Égypte accentue sa présence dans les initiatives régionales et internationales de lutte contre la corruption, cherchant à renforcer l’échange d’informations, l’entraide judiciaire et la coopération policière afin de lutter contre les phénomènes transnationaux.
L’ensemble de ces initiatives démontre une volonté politique de longue durée, orientée vers la modernisation technologique, la consolidation des garanties juridiques, et l’ancrage d’une culture publique de transparence. Les experts ayant contribué au rapport OMSAC soulignent que cette stratégie 2023-2030 marque une étape structurante dans la transformation institutionnelle du pays et son engagement durable contre la corruption.
République du Congo – Le Président
Denis Sassou-Nguesso

Sous l’autorité du président Denis Sassou-Nguesso, la République du Congo a réaffirmé sa volonté de renforcer la lutte contre la corruption en consolidant progressivement ses mécanismes institutionnels. Le chef de l’État a placé la gouvernance, la transparence et la moralisation de la vie publique parmi les priorités stratégiques de son action, dans un contexte économique où la bonne gestion des ressources nationales constitue un enjeu majeur.
L’une des avancées les plus significatives de cette dynamique est la création de la Haute Autorité de Lutte Contre la Corruption (HALC). Cette institution, conçue comme un pilier central du dispositif national, est chargée de prévenir, détecter et réprimer les actes de corruption, tant au sein des administrations publiques que des entités privées. La HALC conduit des enquêtes administratives, réalise des audits de conformité, supervise les déclarations de conflits d’intérêts et déploie des campagnes de sensibilisation afin de renforcer la culture d’intégrité au sein de la société congolaise.
Le Congo demeure également signataire de la Convention des Nations Unies contre la Corruption (CNUCC), renforçant son engagement international pour l’adoption de normes de gouvernance alignées sur les standards mondiaux. Dans ce cadre, des efforts législatifs ont été engagés pour améliorer la transparence dans plusieurs secteurs stratégiques, notamment le secteur pétrolier, pilier essentiel de l’économie congolaise. Ces réformes visent à mieux encadrer la gestion des revenus, à renforcer les obligations de reporting et à limiter les opportunités d’abus ou de détournements.
Selon les analyses réalisées par les experts indépendants ayant contribué au rapport OMSAC, plusieurs progrès sont observables dans les indices internationaux de gouvernance. Bien que des défis structurels persistent, les améliorations enregistrées témoignent d’un mouvement graduel mais réel vers une gouvernance plus transparente, soutenue par une volonté politique affirmée au sommet de l’État.
Nigeria – Le Président
Bola Ahmed Tinubu

Le Nigeria, confronté à des défis structurels et institutionnels majeurs, a poursuivi sous l’administration Bola Ahmed Tinubu un programme de consolidation et de modernisation de ses agences anticorruption, notamment la Economic and Financial Crimes Commission (EFCC). Les réformes engagées visent à renforcer l’efficacité des enquêtes, la transparence des procédures et la rapidité des sanctions, tout en améliorant la coordination entre les différents organes de contrôle. Parallèlement, l’administration a ciblé plusieurs secteurs historiquement vulnérables à la corruption, tels que la gestion des subventions pétrolières et des ressources naturelles stratégiques. Ces initiatives incluent la rationalisation des dépenses publiques, l’instauration de mécanismes de contrôle renforcés et l’optimisation des audits financiers afin de limiter les détournements de fonds.
Le gouvernement met également l’accent sur la formation et la professionnalisation des cadres chargés de l’application des lois anticorruption, la promotion de la reddition de comptes et l’utilisation de technologies modernes pour améliorer la traçabilité des flux financiers. Selon les observateurs indépendants, ces mesures traduisent une volonté politique de créer un cadre institutionnel plus résilient face aux pratiques illicites et de renforcer la confiance dans la gouvernance publique.
Kenya – Le Président
William Ruto

Le gouvernement kényan a maintenu la transparence et la moralisation des marchés publics comme priorités centrales de sa gouvernance. Dans ce cadre, l’administration de William Ruto a intensifié la numérisation des procédures administratives, permettant une meilleure traçabilité des transactions publiques et une réduction significative des opportunités de détournement de fonds. Les efforts de rationalisation budgétaire et de lutte contre le gaspillage public sont accompagnés d’une mobilisation accrue des institutions de contrôle, telles que la Commission nationale anticorruption (EACC) et l’Office des audits publics, pour garantir une supervision effective des dépenses et des contrats.
Par ailleurs, des initiatives ont été lancées pour renforcer la responsabilité individuelle et institutionnelle, avec des mécanismes de suivi et d’évaluation réguliers, des audits ciblés et la promotion de la reddition de comptes auprès des gestionnaires publics. Ces mesures illustrent une dynamique de consolidation de la bonne gouvernance et témoignent d’une volonté politique d’instaurer une culture administrative axée sur l’intégrité et la transparence dans tous les secteurs sensibles de l’État.
Tanzanie – La Présidente
Samia Suluhu Hassan

Depuis son arrivée à la présidence, Samia Suluhu Hassan a impulsé une dynamique visant à restaurer la crédibilité institutionnelle et à renforcer les mécanismes de lutte contre la corruption, après une période perçue comme plus restrictive. Son administration a mis en œuvre une série de mesures destinées à améliorer la transparence des procédures administratives, à favoriser l’ouverture et la responsabilisation des services publics, et à réactiver le rôle des organes de contrôle, en particulier dans les secteurs économiques stratégiques tels que les ressources naturelles et les infrastructures publiques.
Les efforts comprennent la mise en place de procédures de suivi et d’audit renforcées, la professionnalisation des cadres chargés de l’application des lois anticorruption, ainsi que des campagnes de sensibilisation visant à instaurer une culture de l’intégrité au sein des administrations locales et nationales.
Selon les observations des experts, ces initiatives traduisent une volonté politique claire de consolider la bonne gouvernance, de restaurer la confiance des citoyens dans les institutions publiques et de réduire significativement les opportunités de corruption à tous les niveaux de l’État.
Ghana – Le Président
Nana Akufo-Addo

Sous la présidence de Nana Akufo-Addo (2017–2025), le Ghana a poursuivi un engagement soutenu pour la consolidation de ses institutions anticorruption et la promotion de la bonne gouvernance. Malgré des contraintes économiques et politiques, le pays a maintenu des initiatives visant à renforcer la transparence et la responsabilité dans la gestion des ressources naturelles, un secteur stratégique pour son économie, ainsi que dans les finances publiques et les marchés sensibles.
Les réformes ont inclus la modernisation des mécanismes de contrôle, le renforcement de l’indépendance et des capacités des organes de supervision, ainsi que l’instauration de procédures d’audit et de suivi plus rigoureuses.
Parallèlement, des programmes de sensibilisation et de formation ont été déployés pour favoriser une culture durable d’intégrité et de reddition de comptes parmi les fonctionnaires et les parties prenantes.
Selon les observations des experts indépendants, ces efforts illustrent une volonté institutionnelle et présidentielle claire de protéger les ressources publiques, de consolider la confiance des citoyens dans l’État et de créer un cadre propice à une gouvernance éthique et durable, même dans un contexte de défis économiques et sociaux.
II. Amérique latine : Entre réformes institutionnelles et consolidations des contre-pouvoirs
Brésil – Le Président
Luiz Inácio Lula da Silva

L’administration brésilienne, sous la présidence de Luiz Inácio Lula da Silva, s’est attachée à restaurer la confiance dans les institutions de contrôle en renforçant les mécanismes de transparence et de reddition de comptes, en modernisant les processus administratifs et en restructurant les organes chargés de l’intégrité publique. Les efforts ont inclus la mise en place de protocoles renforcés de suivi financier, des audits réguliers dans les secteurs publics stratégiques et l’adoption de mesures visant à réduire la complexité administrative, facteur souvent associé à des pratiques corruptives. Parallèlement, la lutte contre les flux financiers illicites et la fraude fiscale a été intensifiée, avec des dispositifs visant à tracer et prévenir le détournement de fonds publics.
L’administration a également intégré la protection de l’environnement dans sa politique anticorruption, en ciblant les abus et pratiques illicites dans les secteurs liés aux ressources naturelles et aux activités extractives, afin de promouvoir une gouvernance responsable et durable. Ces mesures témoignent d’une volonté politique de restaurer la crédibilité des institutions et de garantir que l’intégrité devienne un principe central dans la gestion des affaires publiques.
Colombie – Le Président
Gustavo Petro

La lutte contre la corruption constitue un pilier central du programme présidentiel de Gustavo Petro, s’inscrivant dans une stratégie globale de consolidation de l’État de droit et de protection des ressources publiques. Ses initiatives visent à réduire l’influence du crime organisé, à sécuriser les institutions publiques et à renforcer la transparence et la surveillance des flux financiers, en particulier dans les secteurs sociaux et les programmes de redistribution des ressources. Le gouvernement a mis en œuvre des mesures concrètes pour améliorer la gestion des fonds publics, optimiser les processus d’audit et renforcer la coordination entre les différentes agences de contrôle. Des mécanismes de suivi renforcés ont été instaurés pour détecter et prévenir les détournements, ainsi que pour responsabiliser les gestionnaires publics.
Selon les analyses des experts, ces actions reflètent une volonté politique affirmée de restaurer la confiance citoyenne dans les institutions, de réduire les interférences illicites dans la gestion publique et de promouvoir une culture de l’intégrité et de la reddition de comptes dans l’ensemble de l’administration nationale.
Pérou – La Présidente
Dina Boluarte

Sous la présidence de Dina Boluarte, le Pérou continue de faire face à une instabilité politique persistante, qui rend la lutte contre la corruption particulièrement cruciale. Dans ce contexte complexe, la protection de la transparence et de l’intégrité publique est devenue un objectif central, indispensable à la stabilité institutionnelle et à la confiance des citoyens. Les institutions judiciaires et les organes de contrôle, malgré les pressions politiques et sociales, demeurent au cœur des efforts de prévention et de répression des pratiques corruptives. Plusieurs mesures structurelles ont été maintenues ou renforcées, incluant :
la modernisation des procédures d’audit et de contrôle interne,
le suivi strict des flux financiers publics,
et le renforcement de la responsabilité individuelle des fonctionnaires.
Parallèlement, des initiatives visant à sensibiliser les acteurs publics et les citoyens sur l’importance de l’intégrité et de la reddition de comptes ont été mises en œuvre. Selon les experts, ces efforts témoignent d’une volonté institutionnelle persistante de préserver la transparence et la légitimité des organes de contrôle, même dans un environnement politique fortement instable, démontrant l’importance de maintenir des standards élevés de gouvernance publique.
III. Asie, Europe et Autres Régions : La lutte anticorruption comme pilier modernisateur
Inde – Le Premier ministre
Narendra Modi

L’Inde continue de déployer des efforts soutenus pour moderniser son administration publique, en mettant l’accent sur la numérisation et l’automatisation des services publics afin de réduire les interactions humaines susceptibles de favoriser la corruption. Cette stratégie vise à accroître la traçabilité des transactions, la transparence des procédures et la rapidité du traitement administratif.
L’administration de Narendra Modi met également en avant la bonne gouvernance, la simplification des processus bureaucratiques et la rationalisation des services publics comme axes prioritaires pour limiter les pratiques illicites et renforcer la confiance des citoyens dans l’État. Par ailleurs, des initiatives complémentaires ont été mises en œuvre pour renforcer les mécanismes de suivi et de contrôle, améliorer la formation et la responsabilisation des fonctionnaires, et sensibiliser la population à l’importance de l’intégrité administrative. Ces mesures témoignent d’une approche systémique et proactive de lutte contre la corruption, centrée sur la consolidation institutionnelle, la prévention et la réduction durable des risques de fraude et d’abus.
Union Européenne – Commission 2024/2025
La lutte contre la corruption demeure un axe central de l’action de la Commission européenne, qui s’efforce de renforcer l’État de droit dans l’ensemble des États membres et de promouvoir des standards élevés de transparence et d’intégrité publique. Les initiatives de la Commission incluent le renforcement des mécanismes de conditionnalité budgétaire, permettant de lier le financement européen au respect des principes de bonne gouvernance et de contrôle financier.
Une attention particulière est également portée à la prévention de l’ingérence étrangère, à la lutte contre les financements opaques et à la protection des lanceurs d’alerte, éléments essentiels pour garantir la crédibilité et la sécurité des institutions publiques.
Parallèlement, la Commission européenne encourage la mise en place de normes communes de transparence, de suivi et de contrôle au sein des États membres, favorisant ainsi la coopération et la coordination entre les différentes agences de contrôle nationales. Selon les analyses des experts indépendants, ces mesures traduisent une volonté claire de créer un cadre institutionnel robuste, capable de prévenir la corruption et de protéger l’intégrité des finances et des institutions européennes dans un environnement global complexe.
IV. Conclusion Générale
L’analyse menée entre 2024 et 2025 par l’OMSAC, avec la contribution d’un collectif indépendant d’experts et d’ONG internationales, montre une évolution contrastée mais significative des politiques anticorruption à travers le monde.
Ce rapport met en lumière :
l’importance de la volonté politique,
le rôle déterminant des institutions nationales,
la nécessité de mécanismes de contrôle indépendants,
et la valeur inestimable de l’intégrité individuelle des responsables publics.
Les chefs d’État ayant placé la lutte contre la corruption au cœur de leur vision et les institutions qui œuvrent quotidiennement sur le terrain méritent un hommage particulier.Leur action contribue à renforcer la confiance, stabiliser les sociétés et protéger l’honneur de l’humanité face aux dérives du pouvoir et aux réseaux criminels.
Cette réalisation a été rendue possible grâce à la contribution et à l’expertise de :
membres du Département Intégrité & Investigations de l’OMSAC,
experts issus d’organisations non gouvernementales reconnues,
et spécialistes indépendants, dont l’analyse et les validations ont permis d’assurer la rigueur, la fiabilité et l’objectivité de ce rapport.
Département presse & médias de l'OMSAC




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