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Un Élan National à Portée Internationale : Le Leadership de Salima Mesrati et la Vision Algérienne de la Transparence

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    omsac actualités
  • il y a 15 heures
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Dans le cadre de ses perspectives à l’international, une équipe d’experts mandatée par le Bureau Exécutif de l’Organisation Mondiale de Sécurité Anti-Corruption et Criminalité (OMSAC) a été chargée d’observer, d’analyser et d’expertiser les activités des institutions gouvernementales engagées dans la lutte contre la corruption et la criminalité à travers le monde. Les années 2024 et 2025 ont été consacrées prioritairement à l’Afrique et au Moyen-Orient, régions où plusieurs États ont su se distinguer par une dynamique remarquable de réformes et d’actions concrètes.


Parmi ces initiatives exemplaires, l’expérience algérienne, conduite sous la direction de la Professeure Salima Mesrati, Présidente de l’Autorité Supérieure pour la Transparence, la Prévention et la Lutte contre la Corruption (ASTPLCC), s’est particulièrement démarquée par sa portée institutionnelle, son approche participative et son impact social tangible.


Sous le thème éloquent « Formation continue... pour une société civile efficace dans la lutte contre la corruption », la deuxième et dernière phase de la session de formation des formateurs en Algérie s’est tenue le 10 novembre 2025. Cette étape constitue un moment crucial et positif dans la stratégie nationale de lutte contre la corruption. L’événement a été organisé par l’Autorité Supérieure pour la Transparence, la Prévention et la Lutte contre la Corruption (ASTPLCC), en collaboration avec le Ministère de l’Intérieur, des Collectivités Locales et de l’Aménagement du Territoire.


Le Rôle Pionnier de la Présidente Salima Mesrati

La Professeure Salima Mesrati, Présidente de l'ASTPLCC, s'est imposée comme la cheville ouvrière et la visionnaire de cette dynamique. Dans son discours inaugural, elle a brillamment mis en lumière la portée stratégique de l'initiative :


  • Alignement International : La Présidente Mesrati a rappelé que l'appel aux États parties pour garantir une participation effective des organisations de la société civile est un impératif des conventions internationales et régionales. Cette démarche positionne l'Algérie comme un État respectueux de ses engagements et proactif dans la consolidation de son cadre légal.


  • Inclusion et Démocratie Participative : Elle a souligné que la démocratie participative est un élément fondamental pour un développement social durable. Faisant de la surveillance sociétale un pilier essentiel, la Stratégie Nationale de Transparence reconnaît le citoyen comme un partenaire incontournable de l'intégrité.


  • Structuration et Normes Éthiques : L'ASTPLCC est en pleine action pour créer un Réseau National Interactif (« Narakoum ») et a annoncé l'élaboration d'un texte réglementaire exigeant l'adoption de systèmes de transparence par les associations, une mesure courageuse et objective visant à garantir la confiance et l'intégrité au sein du secteur associatif.


  • Vision Préventive et Éducative : La Professeure Mesrati a lancé un appel ferme à diffuser la culture de la dénonciation de la corruption et à organiser des campagnes de sensibilisation au sein des établissements scolaires et universitaires.


Une Portée Stratégique Nationale et Durable

Cette initiative revêt une portée stratégique majeure, dépassant le cadre local de Bouira. En formant des « formateurs » au sein du Réseau Algérien de Transparence (« Narakoum »), l'ASTPLCC s'assure un effet multiplicateur à l'échelle nationale.


Chaque participant devient un vecteur de la culture de l'intégrité, capable de relayer les valeurs de la Stratégie Nationale dans sa région et son secteur. Ce déploiement stratégique est un investissement direct dans le capital humain, essentiel pour l'établissement d'une structure de gouvernance résiliente et d'une société civile autonomisée.


De la Formation à l'Action Concrète

Cette session de formation est caractérisée par une approche pragmatique, intégrant des interventions d'experts et des ateliers interactifs. Cette deuxième phase ne marque pas une fin en soi, mais l'inauguration d'une phase d'action concrète immédiate, visant à traduire les principes en pratiques et à fournir les outils d'évaluation des politiques publiques aux participants.


Annonce de l'OMSAC : Un Modèle Afro–Moyen-Oriental Prometteur

L'Organisation Mondiale de Sécurité Anti-Corruption et Criminalité (OMSAC) salue avec ferveur la vision et le leadership de la Professeure Salima Mesrati. L'OMSAC annonce son intention d'exploiter cette lecture et cet événement comme un modèle et un concept extrêmement intéressant à l'échelle internationale, notamment en Afrique et au Moyen-Orient.


Le mécanisme algérien d’autonomisation de la société civile et de synergie État–Citoyen dans la lutte contre la corruption est reconnu comme un modèle exemplaire, que l’OMSAC entend promouvoir activement à l’échelle internationale. Cette initiative sert de référence pour le développement de cadres de gouvernance plus transparents, résilients et inclusifs, tout en favorisant la coopération entre États et société civile et en renforçant la confiance publique dans les institutions.

« Le succès dans la lutte contre la corruption est une responsabilité collective, qui nécessite l'engagement de l'État et de la société, pour la construction d'une nouvelle Algérie, dont la devise est l'Intégrité, la Justice et la Transparence. »— Professeure Salima Mesrati

Perspectives et Vision Stratégique 2025–2027 de l’OMSAC

(Afrique et Moyen-Orient)

Dans le prolongement de cette expérience réussie menée en Algérie, l’Organisation Mondiale de Sécurité Anti-Corruption et Criminalité (OMSAC) inscrit cette dynamique dans le cadre de son Programme Stratégique 2025–2027 pour l’Afrique et le Moyen-Orient.


Ce programme vise à déclencher une véritable synergie interrégionale entre les institutions gouvernementales, les autorités de régulation et les organisations de la société civile œuvrant dans la transparence et la bonne gouvernance.


L’OMSAC entend promouvoir le modèle algérien, conduit avec succès par la Professeure Salima Mesrati, comme référence académique, institutionnelle et sociale, tout en reconnaissant la contribution essentielle d’autres structures africaines et moyen-orientales engagées dans le même esprit.


En Afrique :

  • Commission Nationale Anti-Corruption (CONAC) — Cameroun

  • Autorité pour la Bonne Gouvernance (ABG) — Côte d’Ivoire

  • Commission pour la Réception, le Traitement et l’Examen des Déclarations de Biens (CRTEDB) — Sénégal

  • Commission Anti-Corruption (EACC) — Kenya

  • Autorité Nationale de Lutte contre la Corruption (ANLC) — Bénin

  • Administrative Control Authority (ACA) — Égypte


Au Moyen-Orient :

  • Saudi Oversight and Anti-Corruption Authority (Nazaha) — Arabie Saoudite

  • State Audit Institution (SAI) — Oman

  • Anti-Corruption Public Authority (ACPA) — Koweït

  • Administrative Control and Transparency Authority (ACTA) — Qatar


Ces institutions, constituent le socle d’un Réseau Afro–Moyen-Oriental de Coopération Éthique, destiné à partager les bonnes pratiques, harmoniser les cadres de prévention et renforcer les capacités nationales.


Pour lancer concrètement cette initiative, l’OMSAC prévoit, dès 2026, l’organisation d’une Rencontre Officielle Afro–Moyen-Orientale, regroupant :

  • les responsables des institutions gouvernementales de lutte contre la corruption ;

  • ainsi que les ONG et associations spécialisées, reconnues pour leur crédibilité et leur expertise.


Afin de respecter le rôle souverain de chaque État et de garantir l’inclusion, le pays hôte de cette rencontre sera choisi en concertation avec les institutions gouvernementales concernées, selon des critères de logistique, de disponibilité et d’expérience dans la coopération régionale.


Dans le cadre de cette première étape, l’OMSAC sollicitera par correspondances officielles l’adhésion et la participation des institutions gouvernementales. Ces dernières auront la priorité pour désigner les représentants de la société civile issus d’ONG ou d’associations officiellement reconnues et spécialisées, assurant ainsi une participation légitime et crédible.


Cette rencontre aura pour objectifs de :

  • établir une feuille de route commune pour la coopération interrégionale ;

  • définir un mécanisme d’évaluation et de suivi des politiques publiques ;

  • poser les bases d’une Charte Afro–Moyen-Orientale de la Transparence et de l’Intégrité Sociétale.


Cette première étape constituera le socle d’une dynamique durable, où l’action conjointe des États et de la société civile renforcera la gouvernance, la justice et la confiance entre les peuples.



“L’action conjointe des États et de la société civile renforcera la gouvernance, la justice et la confiance entre les peuples.”

2025 en action : synergie État–Société Civile



Ces photos offrent un aperçu des actions et rencontres organisées tout au long de l’année 2025, illustrant la portée et la valeur de l’événement. Elles témoignent également de l’engagement de l’État algérien, ainsi que de ses institutions civiles, militaires et sécuritaires, dans la lutte contre ce fléau, tout en mettant en lumière la participation active et constructive de la société civile.



P/ le département Intégrité & Investigations

Karl SHLEKER


 
 
 

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