Rapport spécial sur les crimes commis par les Forces de Soutien Rapide (RSF) au Soudan
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L’Organisation Mondiale de Sécurité Anti-Corruption et Criminalité (OMSAC) exprime sa profonde préoccupation face à la situation dramatique qui se déroule actuellement au Soudan, et en particulier dans la région d’El-Fasher (Darfour Nord), théâtre d’exactions massives imputées aux Forces de Soutien Rapide (RSF).
Les dernières enquêtes recoupées par l’OMSAC, des sources locales et des rapports onusiens confirment la survenue de crimes de guerre, massacres de civils, violences sexuelles, pillages systématiques, et déplacements forcés à grande échelle. Des milliers de personnes auraient été tuées ces dernières semaines dans des attaques ciblées contre des communautés civiles, notamment d’origine massalit.
Des crimes d’une gravité extrême

Les RSF, sous le commandement de Mohamed Hamdan Dagalo (Hemedti), poursuivent une campagne de terreur dans plusieurs régions du pays, marquée par :
des exécutions sommaires de civils et de déplacés internes ;
l’utilisation du viol comme arme de guerre ;
le recrutement forcé de jeunes combattants ;
le pillage d’entrepôts humanitaires et la destruction d’infrastructures civiles.
Ces actes constituent, au regard du droit international humanitaire, des crimes contre l’humanité et des violations graves des Conventions de Genève.
Responsabilité internationale et appel urgent
L’OMSAC appelle la communauté internationale, en particulier :
le Conseil de sécurité des Nations unies,
le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme,
la Cour pénale internationale (CPI),
à agir immédiatement pour :
Imposer un cessez-le-feu humanitaire contraignant dans la région du Darfour ;
Ouvrir une enquête internationale indépendante sur les crimes commis par les RSF et leurs alliés ;
Traduire en justice les responsables identifiés, à commencer par les commandants régionaux directement impliqués ;
Protéger les civils par l’envoi d’une mission internationale de protection sous mandat onusien.
Concernant les soutiens extérieurs
Des sources onusiennes et plusieurs enquêtes indépendantes suggèrent que des livraisons d’armes et de matériel militaire destinées aux RSF ont transité par la Libye orientale, sous contrôle du maréchal Khalifa Haftar, avec le soutien logistique présumé des Émirats arabes unis. L’OMSAC appelle à la vérification immédiate de ces éléments et à la suspension de tout appui extérieur susceptible d’alimenter le conflit.
Message final de l’OMSAC
« Aucun pays, aucune organisation et aucun partenaire étranger ne peut rester silencieux face à de tels crimes. Les populations du Soudan ont droit à la paix, à la justice et à la protection. La communauté internationale doit agir — maintenant. »
Département presse & médias de l'OMSAC




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