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Netanyahou dérape : en accusant la France d’antisémitisme, il franchit la ligne rouge — Paris doit répliquer avec fermeté

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    omsac actualités
  • il y a 16 minutes
  • 3 min de lecture
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La tension diplomatique entre Paris et Tel-Aviv vient de franchir un nouveau palier. Après l’annonce d’Emmanuel Macron de reconnaître officiellement l’État de Palestine lors de l’Assemblée générale des Nations unies en septembre prochain, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a adressé une lettre au président français, l’accusant directement d’alimenter « le feu antisémite » en France. Une attaque jugée inacceptable par l’Élysée, qui y voit une dérive grave et une ingérence dans les affaires souveraines de la France.


Une accusation inédite et dangereuse

Dans sa missive, Netanyahou affirme que la décision de la France ne relève pas de la diplomatie, mais d’une « faiblesse » qui « récompense le terrorisme du Hamas » et « encourage la haine contre les Juifs ».Cette sortie a provoqué une onde de choc diplomatique, tant elle met en cause la légitimité de la France à définir sa propre politique étrangère et à prendre des décisions souveraines.


La riposte française : « des propos abjects et erronés »

L’Élysée a rapidement réagi, dénonçant des accusations « abjectes » et « totalement erronées ».De son côté, le ministre français des Affaires européennes, Benjamin Haddad, a affirmé que la France n’avait « aucune leçon à recevoir dans la lutte contre l’antisémitisme », rappelant l’engagement historique et constant de Paris dans ce domaine. Il a par ailleurs accusé Netanyahou de pratiquer « des amalgames et manipulations » destinés à détourner l’attention de la communauté internationale.


Une ingérence inacceptable

Au-delà des mots, cette accusation traduit une tentative manifeste d’ingérence dans les affaires intérieures françaises. En cherchant à intimider Paris et à lui imposer une vision biaisée, Netanyahou franchit une ligne rouge : celle de la souveraineté d’un État.La France, acteur diplomatique majeur et membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, n’a de comptes à rendre qu’à son peuple et à ses institutions, non au gouvernement israélien.


Un isolement croissant de Netanyahou

Les propos du Premier ministre israélien interviennent dans un contexte où il fait déjà face à une contestation interne sans précédent. De larges manifestations secouent Israël depuis des mois, dénonçant sa politique sécuritaire, ses réformes judiciaires et son incapacité à garantir la paix. Dans la diaspora juive également, de nombreuses voix s’élèvent contre ses positions jugées extrémistes, preuve que la critique de Netanyahou dépasse largement le cadre diplomatique.


Conclusion : Paris doit tenir bon

En accusant Emmanuel Macron d’alimenter l’antisémitisme, Netanyahou ne cherche pas seulement à discréditer la France : il tente de détourner l’attention du monde de sa propre politique meurtrière et de son isolement croissant sur la scène internationale. Face à cette attaque directe, la France doit réagir avec fermeté et réaffirmer deux principes fondamentaux :

  • Sa souveraineté n’est pas négociable.

  • La reconnaissance de la Palestine est un choix souverain et légitime, au service de la paix et du droit international.


La diplomatie française ne peut tolérer ni le chantage ni les accusations infondées. Plus que jamais, il est temps de rappeler a Netanyahou que la paix au Proche-Orient ne passera pas par la peur et la manipulation, mais par la justice et la reconnaissance des droits des peuples. La France doit rester debout, fidèle à ses valeurs, et refuser toute tentative d’intimidation étrangère.


Un génocidaire sous mandat d’arrêt ne peut donner de leçons

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L’OMSAC tient à rappeler à l’opinion internationale le culot et l’audace d’un génocidaire visé par un mandat d’arrêt international. Benjamin Netanyahou, loin d’assumer ses crimes, se permet d’accuser et de donner des leçons de morale à des nations souveraines. L’OMSAC affirme avec force qu’elle ne manquera aucune occasion de rappeler ses crimes, de le dénoncer et de réclamer son interpellation ainsi que sa comparution devant la Cour pénale internationale. Les génocides qu’il orchestre sous les yeux du monde entier ne peuvent rester impunis, et l’histoire jugera sévèrement ceux qui choisissent de fermer les yeux.


Genève le 20 Août 2020

P/ le Département Intégrité & Investigations

Karl SHLEKER


 
 
 

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