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Libye: l'OMSAC demande la libération des femmes et d'enfants détenus...


Après l’arrestation de quelques milliers de migrants par les autorités libyennes, l'Organisation Mondiale de Sécurité Anti Corruption - OMSAC, demande aux responsables libyens de libérer les femmes et les enfants retenus dans différents centres de détention.

Dernièrement les autorités libyennes ont mené une opération contre le trafic de drogue dans l'un des quartiers les plus pauvres de la capitale. Plus de 4500 personnes – (des étrangers demandeurs d’asile) arrêtées et placées dans différents centres de la capitale. Parmi eux, il y aurait 225 enfants et 751 femmes et presque une trentaine de bébés, d’après l'agence des Nations unies pour l'enfance.



Vulnérables

Il s'agit de personnes vulnérables, en danger, qui n'ont rien à faire en prison et qu'il faut libérer, estime Juliette Touma de l’Unicef. « Les conditions de détention dans ces centres sont désastreuses, souligne-t-elle. Le fait qu’il y ait des femmes et des enfants est inacceptable. Nous savons que des enfants, des femmes et des hommes y sont victimes de violences physiques, y compris d’abus sexuels. Il s’agit de prisons qui sont surpeuplées, elles reçoivent parfois cinq fois plus de personnes que leur capacité maximum. À cela s’ajoute l’épidémie de Covid, le manque d’hygiène. C’est une situation dramatique. Nous demandons aux autorités de libérer ces migrants qui sont détenus, notamment les enfants et de trouver un moyen de réunir les mineurs seuls avec leur famille. Et puis les pays européens autours de la Méditerranée doivent faire un effort collectif. »


Trouver une solution rapide

La Libye est un important point de passage pour des dizaines de milliers de migrants, majoritairement issus de pays d'Afrique saharienne, cherchant à gagner l'Europe. « En l’espace d’un an, nous avons vu des centaines de migrants et de demandeurs d’asile se noyer ; d’autres ont été plus chanceux et ont été sauvés. Mais il faut trouver une solution rapidement, alerte Juliette Touma. Il est grand temps que ces migrants et ces réfugiés soient protégés. »


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