Le sport comme arme de paix : redonnons une voix, un terrain et un avenir à la jeunesse sahraouie
- omsac actualités
- il y a 10 heures
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Genève – Mai 2025 : Alors que le sport est reconnu comme un droit fondamental de l’être humain, des milliers de jeunes Sahraouis sont aujourd’hui privés de ce droit universellement proclamé, non pas en raison d’un manque de volonté ou de passion, mais du fait d’un oubli cruel et d’une injustice prolongée.
La République Arabe Sahraouie Démocratique (RASD), bien qu’elle soit membre fondateur de l’Union Africaine et reconnue par de nombreux États, continue d’être absente des grandes compétitions sportives du continent. Aucune équipe sahraouie n’a jamais participé aux Jeux Africains. Aucun jeune athlète de la RASD n’a porté les couleurs de son peuple lors d’un tournoi olympique, régional ou continental. Et pourtant, l’article 1.1 de la Charte olympique est sans équivoque :
« Le sport est un droit de l’homme. Chaque individu doit avoir la possibilité de pratiquer du sport sans discrimination d’aucune sorte [...] »
Cette absence, cette invisibilisation, est plus qu’un simple oubli : elle est une injustice qui viole non seulement la Charte olympique, mais aussi des instruments juridiques internationaux fondamentaux tels que :
La Déclaration universelle des droits de l’homme (article 27) : « Toute personne a le droit de prendre part librement à la vie culturelle de la communauté […] »
La Convention relative aux droits de l’enfant (articles 29 et 31) : l’enfant a droit à l’éducation, au développement de sa personnalité, et à des loisirs, dont les activités sportives.
L’Agenda 2030 de l’ONU pour le développement durable (objectif 16) : promouvoir des sociétés justes, pacifiques et inclusives.
Comment expliquer qu’au XXIe siècle, des milliers d’enfants et de jeunes réfugiés dans les camps de Tindouf ou vivant dans des territoires occupés soient encore marginalisés, ignorés par les grandes organisations sportives internationales et continentales ? Quelle paix durable peut-on espérer si l’on continue d’exclure une jeunesse entière du langage universel du sport ?
Le silence des institutions : une forme d’abandon
L’Organisation Mondiale de Sécurité Anti-Corruption et Criminalité (OMSAC), à travers son Département Intégrité et Investigations, interpelle solennellement l’Association des Comités Nationaux Olympiques d’Afrique (ACNOA), le Comité International Olympique (CIO), ainsi que les institutions sportives internationales et continentales :
Pourquoi la RASD n’est-elle pas intégrée aux structures africaines de sport ?
Pourquoi ne voit-on aucun programme de soutien, d’intégration ou de formation sportive à destination des jeunes Sahraouis ?
Pourquoi ce peuple, qui lutte depuis des décennies pour sa dignité, se voit-il refuser l’un des outils les plus puissants d’émancipation et de paix : le sport ?
Appel à la mobilisation
Face à cette injustice, l’OMSAC appelle :
À la création immédiate d’une structure transitoire d’accompagnement sportif pour la jeunesse sahraouie, en partenariat avec des ONG, des fédérations sportives solidaires, et des pays amis du peuple sahraoui ;
À l’organisation d’un Forum international sur "Sport, Justice et Territoires oubliés", où le cas de la RASD sera abordé comme emblème d’une cause plus large : celle de tous les peuples privés du droit de vivre pleinement leur citoyenneté par le sport ;
À une campagne mondiale de sensibilisation : #SportPourLaRASD pour mobiliser les consciences et exiger l’inclusion de la jeunesse sahraouie dans le monde sportif.
Un devoir d’humanité
L’Histoire nous jugera sur notre capacité à défendre les plus oubliés. Le sport n’appartient pas aux puissants. Il n’est ni un luxe ni un privilège. Il est un droit fondamental. Et aujourd’hui, ce droit est bafoué pour des milliers d’enfants et de jeunes de la République Arabe Sahraouie Démocratique (RASD).
Face à cette injustice, une commission composée d’experts juridiques et sportifs a été mise en place par le Bureau exécutif de l’OMSAC. Sa mission : gérer ce dossier prioritaire et veiller à la mise en œuvre d’une feuille de route ambitieuse, comprenant toutes les actions nécessaires pour défendre et garantir le droit à la pratique sportive de la jeunesse sahraouie.
Levons-nous, ensemble, pour faire entendre leur voix.
Le département presse & médias de l'OMSAC
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