Depuis 2021, le département d’Intégrité et d’Investigation de l'Organisation Mondiale de Sécurité Anti-Corruption et Criminalité (OMSAC) suit avec une attention particulière l’affaire concernant l'ancien ambassadeur de France en Algérie, Xavier Driancourt, accusé d'implication dans un vaste scandale de corruption avec l'homme d'affaires algérien Réda Kouninef, actuellement incarcéré. Les récents développements montrent que les autorités algériennes ont décidé de poursuivre en justice l’ancien diplomate pour ses actions qui auraient gravement porté atteinte aux finances publiques de l'Algérie.
L'OMSAC salue cette décision de la justice algérienne et a l'intention de saisir la justice française et européenne pour l’ouverture d'une enquête indépendante afin de garantir une transparence totale sur les faits reprochés à Xavier Driancourt. Cette démarche est cruciale non seulement pour protéger l'image de la diplomatie franco-européenne, mais aussi pour restaurer la confiance dans les institutions internationales.
Rappel des faits :
Les informations en possession de l’OMSAC révèlent qu’au cœur de ce scandale se trouvent des transactions frauduleuses orchestrées entre Xavier Driancourt et Réda Kouninef, impliquant la vente d’un terrain de plus de 10 000 mètres carrés situé dans le quartier d'El Biar à Alger. Cette transaction, qui aurait été sous-évaluée pour éviter le paiement des impôts, aurait causé des pertes significatives au trésor public algérien. L'ancien ambassadeur aurait reçu un pot-de-vin estimé à 2 millions d’euros, facilitant ainsi cette fraude immobilière.
L'enquête a également révélé que cette affaire a été facilitée par la complicité du notaire Salim Basha, aujourd’hui en fuite à l’étranger, ainsi que par l’intervention de hauts responsables algériens de l’époque, dont l’ancien Premier ministre Abdelmalek Sellal. Ces manœuvres avaient pour but d’échapper aux réévaluations fiscales et de minimiser l’impact financier pour les parties concernées, au détriment de l'État algérien.
Conséquences diplomatiques :
Outre les répercussions économiques, cette affaire a de graves conséquences diplomatiques. Xavier Driancourt, désormais sous le coup d'une enquête judiciaire en Algérie, est accusé d’avoir agi en connivence avec des intérêts étrangers pour porter atteinte à l’intégrité de l’État algérien. Il est impératif que la justice française et européenne se saisisse de cette affaire pour démontrer que personne n'est au-dessus des lois, qu'il s'agisse de diplomates ou de figures influentes du monde des affaires.
L'OMSAC s'engage à suivre cette affaire jusqu'à son terme. Nous demandons l'ouverture d'une enquête internationale pour déterminer l'étendue des responsabilités et pour s'assurer que les actions entreprises par les parties impliquées ne restent pas impunies.
Conclusion :
Cette affaire est un test pour la justice internationale. Elle doit être traitée avec la plus grande rigueur, afin de préserver la confiance des citoyens dans leurs institutions. L'OMSAC reste fermement engagé dans la lutte contre la corruption sous toutes ses formes et continuera de défendre les principes de transparence et de responsabilité à l’échelle mondiale. Vive la justice, et vive une diplomatie transparente et intègre.
Le département Integrité & Investigation de l'OMSAC
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