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Analyse complète de l'OMSAC sur la possession de l'arme nucléaire, les violations de la souveraineté, et l'impunité dans le conflit Israël-Iran

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    omsac actualités
  • 25 juin
  • 4 min de lecture

⚠️ AVERTISSEMENT PRÉLIMINAIRE

Ce document réalisé par le département de l'Intégrité & d'Investigation de l'OMSAC constitue une analyse juridique approfondie destinée à être publiée et transmise à l'opinion publique mondiale, aux institutions internationales, aux organisations de la société civile et aux médias. Il révèle des faits alarmants et démontre la nécessité urgente de restaurer l'état de droit international face à la montée de comportements unilatéraux et violents entre nations.


1. Introduction générale

L'humanité est aujourd'hui confrontée à une question existentielle : Qui a le droit de posséder l'arme nucléaire ? Et selon quelles règles ? Le conflit latent entre Israël et l'Iran repose sur cette question taboue, mêlant souveraineté nationale, dissuasion, droit à la sécurité et prolifération interdite.


Ce document vise à mettre en lumière les violations du droit international dans le cadre des tensions nucléaires, notamment à travers des assassinats ciblés, des opérations militaires secrètes, et la doctrine de "sécurité préventive" invoquée par certains États.


2. Le cadre juridique de la possession de l'arme nucléaire

2.1 Le TNP : un régime juridique à deux vitesses

Le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP), entré en vigueur en 1970, reconnaît officiellement seulement cinq puissances nucléaires : les États-Unis, la Russie, la Chine, la France et le Royaume-Uni. Ces pays se sont engagés à éviter la prolifération et à tendre vers le désarmement. Toutefois, aucun d'entre eux n'a respecté pleinement cet engagement.


2.2 Les États hors TNP

Israël, l'Inde, le Pakistan et la Corée du Nord ne sont pas parties au TNP ou s'en sont retirés. Israël, en particulier, refuse de confirmer ou d'infirmer sa possession de l'arme nucléaire, maintenant une politique dite d'"ambiguïté stratégique".


Cette situation crée une inégalité flagrante : certains États peuvent posséder l'arme en toute impunité, alors que d'autres sont menacés voire attaqués pour des soupçons.


3. Les instances de contrôle international

3.1 L'AIEA (Agence internationale de l'énergie atomique)

Organe central de surveillance, l'AIEA inspecte les installations nucléaires des États signataires du TNP. Israël refuse ces inspections, contrairement à l'Iran qui a coopéré pendant plusieurs années.


3.2 Le Conseil de sécurité de l'ONU

Malheureusement, le Conseil est souvent paralysé par le droit de veto des puissances nucléaires. Cela empêche toute condamnation claire et crédible des violations du droit international par les États dotés de l'arme.


4. La légitimité de l’attaque militaire préventive

4.1 Le droit international est clair : l’attaque préventive est illégale

L'article 2(4) de la Charte des Nations Unies interdit formellement le recours à la force, sauf en cas de légitime défense contre une agression armée effective (article 51). Une menace future ou supposée ne suffit pas à justifier une attaque préventive.


4.2 Le cas d'Israël

Israël justifie ses actions contre l'Iran par la doctrine de "légitime défense préventive". Cette notion est rejetée par la majorité des experts et institutions juridiques internationales.


5. Les assassinats ciblés d’ingénieurs iraniens : un crime d’État

5.1 Les faits

Depuis 2010, plusieurs scientifiques et chercheurs iraniens ont été assassinés sur le sol iranien. Les médias et les autorités iraniennes attribuent ces assassinats à des opérations du Mossad israélien. Parmi les victimes :

  • Mostafa Ahmadi Roshan (2012)

  • Mohsen Fakhrizadeh (2020)

  • D'autres personnalités du programme civil


Ces derniers jours, l'armée israélienne a revendiqué publiquement de nouveaux assassinats de chercheurs civils sur le territoire iranien. Le fait que de tels actes criminels soient non seulement commis, mais aussi revendiqués sans conséquence, constitue un niveau de mépris sans précédent pour le droit international. Peut-on ainsi tuer des civils comme on élimine des nuisibles, en toute impunité, sous les caméras du monde entier, sans condamnation officielle ?


5.2 Qualification juridique

Ces assassinats violent :

  • Le droit à la vie (PIDCP, article 6)

  • Le droit international humanitaire (si guerre déclarée)

  • La souveraineté nationale (Charte de l'ONU, article 2)

Ils constituent des exécutions extrajudiciaires, des actes de terrorisme d’État et des crimes internationaux.


6. Le devoir de la communauté internationale

La communauté internationale doit mettre fin à l'impunité des États qui :

  • Violent le droit international de manière récurrente

  • Refusent les inspections internationales

  • Recourent à la force sans autorisation

Le droit ne peut être à géométrie variable. Un monde où la loi du plus fort prime sur la légalité internationale est un monde en déréliction.


7. Conclusion : Pour une application universelle du droit international

L'OMSAC appelle :

  • À la condamnation publique et juridique des assassinats ciblés de civils

  • À une réforme du Conseil de sécurité pour empêcher le blocage par veto

  • À l'égalité des nations devant le droit international

  • À la saisine de la Cour internationale de justice pour évaluer la responsabilité des États impliqués

La paix et la justice mondiale ne peuvent être garanties que par le respect intégral et impartial des lois internationales. L'époque de la loi du plus fort doit céder sa place à la primauté du droit universel.

Comment se fait-il qu'un Premier ministre visé par un mandat d'arrêt international de la Cour pénale internationale pour crimes contre l'humanité puisse circuler librement entre l'Europe et les États-Unis, diriger une guerre contre un État souverain, et être reçu avec honneurs au lieu d'être arrêté ? N'est-ce pas là le signe ultime de l'effondrement de la justice internationale ?

Département Juridique de l'OMSAC


 
 
 

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