Algérie : les gesticulations de Sarah Knafo entre chiffres biaisés, stigmatisation et confusion – analyse d’un discours toxique et dangereux
- omsac actualités
- 12 avr.
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Dans le prolongement de la lettre ouverte publiée le 11 avril 2025 par l’Organisation Mondiale de Sécurité Anti-Corruption et Criminalité (OMSAC), et de l’annonce officielle du dépôt imminent d’une plainte contre Mme Sarah Knafo pour incitation à la haine, diffamation envers un État souverain, stigmatisation d’une population et mise en danger de la paix publique, nous rendons aujourd’hui publique l’analyse complète et documentée des déclarations en cause.
Cette initiative répond à un impératif de vérité, de transparence et de justice. Il est essentiel que l’opinion publique nationale et internationale prenne la mesure de la dangerosité réelle de ces propos qui, sous couvert d’un discours pseudo-politique, diffusent une rhétorique stigmatisante, fausse, et profondément clivante.
Non seulement l’OMSAC conteste fermement les chiffres astronomiques évoqués sans fondement ni rigueur, mais elle en apporte ici la réfutation chiffrée et factuelle, sur la base d’éléments officiels, vérifiables et croisés avec des sources indépendantes.
Nous rappelons que nul n’est au-dessus de la loi, pas même celles et ceux qui bénéficient d’un mandat parlementaire. La responsabilité publique exige mesure, respect, et vérité, surtout lorsque les mots deviennent des armes.
Par cette publication, l’OMSAC entend réaffirmer son engagement en faveur de la cohésion sociale, du respect mutuel entre les peuples, et de la lutte contre toutes les formes de manipulation ou de haine déguisées en opinions politiques.
La justice parlera. Et nous veillerons à ce qu’elle soit saisie dans les règles de l’État de droit.
À la suite des propos publics tenus récemment par Madame Sarah Knafo, députée française, l’Organisation Mondiale de Sécurité Anti-Corruption et Criminalité (OMSAC) a décidé de publier cette analyse détaillée. Cette initiative répond à un double impératif : alerter l’opinion publique nationale et internationale sur la gravité de ces déclarations, et démontrer, preuves à l’appui, la manipulation volontaire de chiffres visant à stigmatiser une communauté en particulier – en l’occurrence l’Algérie et les Franco-Algériens.
À travers ce document, l’OMSAC entend réaffirmer que la diffusion de fausses informations et les discours de haine, même émis par des représentants élus, ne sauraient rester impunis dans un État de droit.
Nous invitons chacun à lire attentivement cette analyse et à en juger, en toute conscience, la portée, la véracité et les conséquences.
La vidéo des déclarations de Sarah Knafo
1. "En une seule année, l’Algérie nous coûte 136 millions d’euros en aide publique au développement"
Analyse sémantique : L’expression "nous coûte" implique une charge imposée, comme si l’aide était subie et injustifiée.
Intention probable : Instaurer l’idée d’un fardeau économique lié à l’Algérie, dès la première phrase, pour conditionner l’auditoire.
Effet recherché : Réveiller un sentiment de rejet ou d’injustice chez les contribuables français.
2. "100 millions en impayés dans les hôpitaux"
Analyse : Aucune preuve ni contexte n’est donné sur ces "impayés" (s’agit-il d’étudiants, de touristes, de résidents ?).
Répétition du schéma : Montant chiffré → responsabilité attribuée à l’Algérie → indignation induite.
3. "880 millions en fraudes aux pensions de retraite"
Gravité : Elle utilise ici un chiffre précis pour évoquer une "fraude" massive — terme lourd de sens juridique et moral.
Effet recherché : Créer un amalgame entre immigrés algériens, retraités et fraudeurs.
4. "Environ 2 milliards en manque à gagner fiscal du fait des transferts de fonds"
Mensonge déguisé : Les transferts de fonds sont des envois privés légaux et ne relèvent pas d’une fraude. Parler de "manque à gagner" revient à taxer la solidarité familiale.
Intentions : Stigmatiser les diasporas et présenter la double allégeance comme nuisible à la France.
5. "1600 millions en aides sociales" / "1500 millions en logements sociaux"
Danger : Elle vise les politiques sociales françaises tout en les attribuant à une population ciblée, alimentant un récit de "préférence étrangère".
Impact : Déclencher chez certains Français un sentiment de dépossession ou d’exclusion.
6. "380 millions en frais universitaires"
Manipulation : Les étudiants étrangers paient des droits universitaires. Ce chiffre vise à disqualifier leur présence et leur participation éducative.
7. "260 millions pour leurs clandestins" / "2200 millions pour leurs délinquants"
Rupture violente : Ces deux phrases sont les plus graves. L’usage du pronom possessif "leurs" est déshumanisant et assimilationniste.
Racine du danger : Elle associe une nationalité (algérienne) à l’illégalité et à la criminalité — propos à caractère discriminatoire et incitatif à la haine.
Répétition du "coût" : Elle construit un récit où chaque algérien est une charge ou un danger potentiel.
8. "Au total, je dois donc vous annoncer avec gravité que la facture de ce que l’Algérie coûte à la France s’élève à plus de 9 milliards d’euros par an."
Construction rhétorique : Elle se donne le rôle du porte-voix du peuple opprimé. L’expression "avec gravité" lui sert à se donner une posture solennelle et responsable.
Effet escompté : Valider un appel au changement de politique voire à une rupture avec l’Algérie.
9. "9 milliards payés chaque année par le contribuable français à l’Algérie dont le gouvernement nous insulte tous les jours de toutes les manières possibles."
Propos diffamatoires : Aucune preuve n’est fournie sur les insultes supposées du gouvernement algérien. Elle généralise un climat d’hostilité imaginaire.
Lien émotionnel : Elle tente de provoquer une indignation collective.
10. "C’est 3 fois le budget de l’Outre-mer français."
Comparaison toxique : Elle oppose l’Algérie à l’Outre-mer pour créer un sentiment de trahison nationale. C’est un levier puissant pour susciter la colère dans des territoires souvent négligés.
11. "C’est le prix de la faiblesse de nos dirigeants face à un régime hostile."
Intentions politiques : Elle vise ici directement le gouvernement français, l’accusant de soumission. C’est un appel déguisé à une rupture diplomatique.
12. "9 milliards par an payés par le contribuable français, c’est insupportable et cela doit cesser"
Clôture violente : Elle finit sur une injonction catégorique : "cela doit cesser". Cela peut être interprété comme un appel à l’action, voire à la rupture diplomatique ou à des lois de rejet.
Conclusion générale
✅ Répétitions intentionnelles : Le chiffre "9 milliards" est martelé plusieurs fois — technique classique de propagande pour ancrer une idée dans les esprits.
✅ Risque majeur : La déclaration installe une rhétorique d’exclusion, de victimisation et de confrontation qui peut attiser des tensions communautaires.
✅ Appel à la haine implicite : L’ensemble du discours construit une opposition entre "les bons Français" et "les profiteurs étrangers", en l’occurrence les Algériens.
✅ Danger diplomatique : Ces propos sont de nature à provoquer une crise entre la France et l’Algérie, en renforçant des sentiments de rejet mutuel, voire des réactions politiques en chaîne.
Département Intégrité & Investigations de l'OMSAC
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